Le voyage de Paul VI en Jordanie et en Israël en 1964, le premier du genre, fut historique ; celui de Jean Paul II en 2000, chargé d’émotion. La visite que Benoît XVI s’apprête à effectuer, du vendredi 8 mai au vendredi 15 mai, en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens occupés s’annonce délicate, tant au niveau politique qu’interreligieux.
“Parvenir à une paix stable et durable”
Le pape Benoît XVI a souhaité, mercredi 6 mai, que son voyage soit “fructueux pour la vie spirituelle et civique de tous les habitants de Terre sainte”. “J’attends avec impatience d’être avec vous et de partager vos aspirations et vos espoirs tout comme vos peines et vos luttes”, a-t-il ajouté.
Il avait affirmé, dimanche 3 mai, effectuer ce “pèlerinage pour demander au Seigneur le don précieux de l’unité et de la paix pour le Moyen-Orient et pour le monde entier”. Il avait précisé qu’il souhaitait “témoigner de l’engagement de l’Eglise catholique en faveur de ceux qui s’efforcent de pratiquer le dialogue et la réconciliation pour parvenir à une paix stable et durable dans la justice et le respect réciproque”.